Surtitre
Journal de 7 heures 30
Titre
Les forces gouvernementales et les rebelles se sont engagés à observer une trêve pendant la venue d'un émissaire du secrétaire général de l'ONU
Soustitre
L'aéroport de la Kigali et le camp militaire de Kanombe sont bombardés sans interruption depuis jeudi [19 mai] par les rebelles.
Résumé
- After weeks of horror, perhaps hope for a lull in Rwanda: government forces and rebels have pledged to observe a two-day truce.
- The only ones spared by the rebels of the Rwandan Patriotic Front: these teenagers and a woman who are accused of belonging to the government militia and of having assassinated rebels. It is impossible to say what fate awaits them. Just as difficult is it to know what happened to the soldiers of the regular forces who tried to flee to Kigali airport on board a convoy.
- The capital is now the target of the rebels. The city's airport and the nearby military camp of Kanombe have been shelled continuously since Thursday [May 19]. No UN flights were able to land on the runway due to artillery duels.
- But the next 48 hours should be calmer thanks to the ceasefire obtained by the UN with the rebels and the government forces. The two parties have pledged to stop their exchanges of fire during the visit of an envoy of the UN Secretary General.
- The UN special envoy must find common ground with the rebels to start a large-scale humanitarian operation. In a month and a half of fighting, 200,000 people were massacred. More than 500,000 others had to flee the country.
Type
Transcription d'une émission de télévision
Citation
[Florence Duprat :] Après des semaines d'horreur, peut-être l'espoir d'une accalmie au Rwanda : les forces gouvernementales et les rebelles se sont engagés à observer une trêve de deux jours. Romuald Bonnant.
[Romuald Bonnant :] Les seuls épargnés par les rebelles du Front patriotique rwandais : des adolescents et une femme [on voit ces derniers cloîtrés dans une maison]. Ils sont accusés d'appartenir à la milice gouvernementale et d'avoir assassiné des rebelles. Impossible de dire quel sort leur est réservé.
Comme il est tout aussi difficile de savoir ce que sont devenus les militaires des forces régulières qui ont tenté de fuir vers l'aéroport de Kigali à bord de ce convoi [on voit des véhicules civils endommagés, dont un bus, près d'un pont].
La capitale est désormais la cible des rebelles. L'aéroport de la ville et le camp militaire voisin de Kanombe sont bombardés sans interruption depuis jeudi [19 mai]. Aucun vol des Nations unies n'a pu atterrir sur la piste en raison des duels d'artillerie [diffusion d'images d'archives montrant des blindés de l'ONU près de l'aéroport de Kanombe].
Mais les prochaines 48 heures devraient être plus calmes grâce au cessez-le-feu obtenu par l'ONU auprès des rebelles et des forces gouvernementales. Les deux parties se sont engagées à interrompre leurs échanges de tirs pendant la venue d'un émissaire du secrétaire général de l'ONU [gros plan sur deux cadavres gisant le long d'une route].
L'envoyé spécial des Nations unies doit trouver un terrain d'entente avec les rebelles pour démarrer une opération humanitaire de grande envergure [on voit des corps massacrés devant des maisons saccagées]. En un mois et demi de combats, 200 000 personnes ont été massacrées. Plus de 500 000 autres ont dû fuir le pays [on voit des réfugiés marcher en file indienne dans la brousse].
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fgtquery v.1.9, 9 février 2024
