Fiche du document numéro 31163

Num
31163
Date
Samedi 21 mai 1994
Amj
Hms
13:00:00
Auteur
Taille
4579839
Surtitre
Journal de 13 heures [1:22]
Titre
Au Rwanda rien ne laisse présager d'un arrêt des combats : les tueries, le carnage continuent
Soustitre
Ce matin les rebelles du Front patriotique du Rwanda accentuaient leur pression sur l'aéroport de Kigali.
Lieu cité
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Mot-clé
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Résumé
- In Rwanda, things are not getting better: rebels and government forces clash violently around the capital Kigali, to the misfortune of civilians.

- Hutu or Tutsi, what does the ethnicity of these children matter today. Wounded, mutilated by a war that would have claimed hundreds of thousands of victims. But no real assessments, no figures because no one today is able to establish the macabre accounts of these massacres.

- In this Benaco refugee camp in Tanzania, a man carries his child to the ground. The graves are dug very close to where 200,000 people survive.

- After a short lull, fighting has resumed in recent days. This morning the rebels of the Patriotic Front of Rwanda increased their pressure on Kigali airport, the object of all desires. The UN would like to make it a neutral zone to bring in a reinforcement of 2,500 men.

- But nothing suggests for the moment of a cessation of fighting: the killings, the carnage continue. So the emergency is reduced to offering a makeshift shelter to a whole population which, on the roads, is trying to escape the horror.
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Citation
[Paul Amar :] Et au Rwanda, ça ne s'arrange pas : les rebelles et les forces gouvernementales s'affrontent violemment autour de la capitale Kigali, pour le malheur des civils. Françoise Joly.

[Françoise Joly :] Hutu ou Tutsi, qu'importe aujourd'hui l'appartenance ethnique de ces enfants. Blessés, mutilés par une guerre qui aurait fait des centaines de milliers de victimes [gros plans sur des enfants atrocement mutilés]. Mais pas de vrais bilans, pas de chiffres car personne aujourd'hui n'est en mesure d'établir la comptabilité macabre de ces massacres [on voit un homme en train de soigner une plaie béante sur le crâne d'un enfant].

Dans ce camp de réfugiés de Benaco en Tanzanie, un homme porte son enfant en terre. Les tombes sont creusées tout près de là où survivent 200 000 personnes [on voit des gens creuser une tombe].

Après une courte accalmie, les combats ont repris ces derniers jours [diffusions d'images de réfugiés marchant dans la boue]. Pour en témoigner, ces images qui ne trompent pas [gros plan sur un cadavre gisant au bord d'une rivière].

Ce matin les rebelles du Front patriotique du Rwanda accentuaient leur pression sur l'aéroport de Kigali, objet de toutes les convoitises [on voit des miliciens armés à un barrage]. L'ONU voudrait en faire une zone neutre pour acheminer un renfort de 2 500 hommes.

Mais rien ne laisse présager pour l'instant d'un arrêt des combats : les tueries, le carnage continuent. Alors l'urgence se réduit à offrir un abri de fortune à toute une population qui, sur les routes, tente d'échapper à l'horreur [vue panoramique sur un camp de réfugiés].

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