Fiche du document numéro 31134

Num
31134
Date
Mercredi 18 mai 1994
Amj
Hms
19:00:00
Auteur
Taille
3706894
Sur titre
Journal de 19 heures [1:04]
Titre
Bernard Kouchner qui rentrait ce matin de Kigali appelle les pays occidentaux à agir le plus rapidement possible
Nom cité
Lieu cité
Résumé
- A cry of alarm to denounce the situation in Rwanda: Bernard Kouchner returned this morning from Kigali. He describes an abominable situation, massacres of innocent people and he calls on Western countries to act as quickly as possible.

- Bernard Kouchner: "Will we understand once and for all that what has been called the right of interference is only a rapid action force, under the flag of the United Nations but which can be an African force, come at the slightest warning and better still before the massacre. It will be called prevention, the right to interfere, as you like. It would prevent the massacre. What can we do now? Do you know why we never intervene? It's not pretty, they say it's neocolonialism. They say we don't have soldiers, we don't have money and we has no political will. Well after the massacre you find soldiers, you find money and you find political will. Only people are dead."]
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Citation
[Élise Lucet :] Un cri d'alarme pour dénoncer la situation au Rwanda : Bernard Kouchner rentrait ce matin de Kigali. Il décrit une situation abominable, des massacres d'innocents et il appelle les pays occidentaux à agir le plus rapidement possible. Bernard Kouchner interrogé par Claire Sébastien et Christophe Airaud.

[Bernard Kouchner : "Est-ce qu'on comprendra une fois pour toutes que ce que on a appelé le droit d'ingérence, c'est qu'une force d'action rapide [une incrustation "Roissy, ce matin" s'affiche à l'écran] -- sous le drapeau des Nations unies mais qui est…, peut être une force africaine, beaucoup mieux encore -- vienne à la moindre alerte et mieux encore avant le massacre. Ça s'appellera la prévention, le droit d'ingérence, comme on veut. Ça empêcherait le massacre. Qu'est-ce qu'on peut faire maintenant ? Vous savez pourquoi on…, on n'intervient jamais ? C'est pas beau, on dit que c'est du néocolonialisme. On dit qu'on n'a pas de soldats, qu'on n'a pas d'argent et qu'on n'a pas de volonté politique. Eh bien après le massacre on trouve des soldats, on trouve de l'argent et on trouve de la volonté politique. Seulement les gens sont morts".]

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