Fiche du document numéro 31011

Num
31011
Date
Lundi 2 mai 1994
Amj
Hms
23:00:00
Taille
19021
Surtitre
Journal de 23 heures
Titre
Ils sont au moins 250 000 hommes et femmes à fuir les massacres qui ont fait plus de 100 000 morts au Rwanda
Soustitre
Mais ils craignent désormais d'être tués en rejoignant la frontière.
Lieu cité
Mot-clé
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Résumé
- Carnage and exodus continue to drain Rwanda of its blood. Shaking once again its apathy when it is too late, the international community finally seems to take the measure of the disaster: this evening Washington says it is ready to finance a multinational peace force provided by the UN and the Organization of African Unity.

- The exodus: there are at least 250,000 men and women fleeing their country, fleeing the massacres that killed more than 100,000 people in Rwanda. On foot they reach the border with Tanzania. There they settled in makeshift huts. Parents and children crowd into a camp that stretches as far as the eye can see. The Tanzanian authorities are already overwhelmed, food could run out quickly.

- But since yesterday [1st May] this flow of refugees seems less important because civilians now fear being killed when they reach the border.
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Citation
[Christine Ockrent :] Le carnage et l'exode continuent de vider le Rwanda de son sang.

Secouant encore une fois son apathie quand il est trop tard, la communauté internationale semble enfin prendre la mesure du désastre : ce soir Washington se dit prêt à financer une force multinationale de paix fournie par l'ONU et l'Organisation de l'unité africaine. Marie-Pierre Courtellemont, Éric Thibault.

[Éric Thibault :] L'exode : ils sont au moins 250 000 hommes et femmes à fuir leur pays [un bandeau "aujourd'hui Rwanda" et une incrustation "Frontière Rwanda-Tanzanie" s'affichent à l'écran], à fuir les massacres qui ont fait plus de 100 000 morts au Rwanda [on voit une foule de gens marcher sur une route].

À pied ils rejoignent la frontière avec la Tanzanie. Là ils s'installent dans des huttes de fortune. Les parents et les enfants s'entassent dans un camp qui s'étale à perte de vue. Les autorités tanzaniennes sont déjà débordées, les vivres pourraient manquer rapidement [diffusion d'images du camp de réfugiés].

[Marie-Pierre Courtellemont :] Mais depuis hier [1er mai] ce flot de réfugiés semble moins important car les civils craignent désormais d'être tués en rejoignant la frontière [gros plans sur des enfants réfugiés].

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