Fiche du document numéro 30194

Num
30194
Date
Lundi 18 avril 1994
Amj
Hms
23:00:00
Taille
14263
Sur titre
Journal de 23 heures
Titre
Un geste de rage ou de dégoût, l'image symbole de ce Casque bleu qui lacère son béret au moment de quitter le Rwanda
Lieu cité
Mot-clé
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Résumé
- The disarray of the UN soldiers is also the image of a Belgian Blue Helmet returning from Rwanda. A gesture of rage or disgust, the symbolic image of this Blue Helmet lacerating his beret [we see a Belgian soldier stabbing his blue UN beret with a dagger saying: "It's because of the berets that we feel remorse!"]. It is in Rwanda, when leaving the country. The last Belgian soldiers will indeed leave tomorrow [April 19] from Kigali.

- The International Committee of the Red Cross, however, paints a nightmarish picture of the situation. Shelling and shooting still in the capital. And then everywhere in the country tens of thousands of deaths, hundreds of thousands of people forced to exodus. The massacres continue without any of the belligerents making a concession towards peace or even towards a ceasefire.
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Citation
[Richard Tripault :] Le désarroi des soldats de l'ONU, c'est aussi l'image d'un Casque bleu belge rentrant du Rwanda. C'est la première des informations commentées par Éric Thibault et Marie-Pierre Courtellemont.

[Marie-Pierre Courtellemont :] Un geste de rage ou de dégoût, l'image symbole de ce Casque bleu qui lacère son béret [on voit un soldat belge déchirant au poignard son béret bleu de l'ONU en disant : "C'est à cause des bérets qu'on a des remords !" ; un bandeau blanc "aujourd'hui Rwanda" s'affiche à l'écran]. C'est au Rwanda, au moment de quitter le pays. Les derniers soldats belges partiront en effet demain [19 avril] de Kigali.

[Éric Thibault :] Le Comité international de la Croix-Rouge dresse pourtant un tableau cauchemardesque de la situation. Des bombardements et des tirs toujours dans la capitale [diffusion d'images d'archives montrant des soldats des FAR tirer à l'arme lourde dans Kigali]. Et puis partout dans le pays des dizaines de milliers de morts, des centaines de milliers de personnes contraintes à l'exode [diffusion d'une scène de massacre]. Les massacres se poursuivent sans qu'aucun des belligérants ne fasse une concession vers la paix ni même vers un cessez-le-feu [gros plan sur un enfant rwandais en train d'être évacué par un soldat belge].

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