Fiche du document numéro 16630

Num
16630
Date
Mardi 3 mai 2016
Amj
Taille
98836
Titre
Un ex-collaborateur de Paul Barril en garde à vue
Nom cité
Nom cité
Cote
N°728
Type
Publication périodique
Langue
FR
Citation
L'entourage direct de l'ancien officier de gendarmerie Paul Barril continue d'être inquiété dans le cadre de la plainte pour complicité de génocide déposée en 2013 par la FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l'homme), l'association Survie et la Ligue des droits de l'homme. Selon nos sources, Franck Appietto, l'un des collaborateurs de l'ex-numéro deux du GIGN suspecté d'avoir apporté son concours aux milices Interahamwe durant le génocide rwandais, a été interpellé par la gendarmerie mi-avril à son domicile, dans les Pyrénées (sud-ouest de la France).

Plus connu sous le nom de code Victor, cet ancien membre du 11e Régiment parachutiste de choc (11e choc) a été entendu durant quarante-huit heures. Les gendarmes ont notamment cherché à comprendre les raisons de sa présence à bord d'un Falcon 50 ayant décollé du Bourget à destination du Rwanda le 6 mai 1994, aux côtés de Paul Barril et d'une dizaine d'autres acolytes.

L'ancien gendarme de l'Elysée, fondateur de la société Secrets, a toujours expliqué avoir effectué une mission commerciale avec ses hommes. Un argument repris par Franck Appietto lors de son audition, au cours de laquelle il est resté très évasif. Les organisations à l'origine de la plainte contre Barril accusent au contraire ce dernier et ses collaborateurs d'avoir mené une opération de mercenariat visant à livrer de l'armement aux forces gouvernementales rwandaises et à former les milices extrémistes du régime. Au terme de son audition, Franck Appietto a regagné son domicile dans le Comminges.

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