Fiche du document numéro 33709

Num
33709
Date
Mardi 5 juillet 1994
Amj
Hms
12:45:00
Auteur
Fichier
Taille
3883445
Pages
0
Urlorg
Sur titre
Journal de 12 heures 45 [1:15]
Titre
François Mitterrand au Cap : « Le Front patriotique rwandais n'est pas notre adversaire ! Nous ne cherchons pas à retenir son éventuel succès ! »
Nom cité
Lieu cité
Mot-clé
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Résumé
- On the second and last day of his visit to South Africa, François Mitterrand spoke about the conflict in Rwanda, affirming that France was not in the war and that it was waiting for a relay from the UN to protect the populations.

- François Mitterrand: "France does not intend to carry out a military operation in Rwanda against anyone. The fate of the Rwandans depends on the Rwandans. The Rwandan Patriotic Front is not our adversary! We are not seeking to retain its possible success! We simply say: 'There must be somewhere a place where people in danger can find help'. We extend a helping hand. There our action stops. And we are sorry to note that international organizations have not already put in place the system which would make it possible to avoid leaving this burden to France alone.
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Citation
[Laurence Bobillier :] Au deuxième et dernier jour de sa visite en Afrique du Sud François Mitterrand s'est exprimé sur le conflit au Rwanda, affirmant que la France n'était pas dans la guerre et qu'elle attendait un relais de l'ONU pour protéger les populations.

[François Mitterrand, devant de nombreux journalistes [ses propos sont simultanément traduits en anglais ; une incrustation "Le Cap (Afrique du Sud), ce matin" s'affiche en haut de l'écran] : "La France n'entend pas mener d'opération militaire… au Rwanda contre qui que ce soit. Le sort des Rwandais dépend des Rwandais. Le Front patriotique rwandais n'est pas notre adversaire ! Nous ne cherchons pas à retenir son éventuel succès ! Nous disons simplement : 'Il faut bien qu'il y ait quelque part un endroit où des gens en péril puissent trouver secours'. Nous tendons une main secourable. Là s'arrête notre action. Et nous sommes au regret de constater que les organisations internationales n'ont pas déjà mis en place le dispositif qui permettrait de ne pas laisser se…, supporter cette charge à la France seule".]
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