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KIGALI. Le ministre français des affaires étrangères, Hubert Védrine, a affirmé, lundi 13 août, à Kigali que « toutes les personnes poursuivies » pour le génocide qui a eu lieu au Rwanda en 1994 « doivent être traduites en justice » sans exception. Le ministre a fait cette déclaration lors d'une visite de quelques heures à Kigali (Le Monde du 13 août), après avoir rencontré le président rwandais, Paul Kagamé. « Je lui ai dit à quel point la France tout entière avait été épouvantée et bouleversée par ce qui était arrivé [au Rwanda] en 1994 et donc la volonté des Français d'être auprès du Rwanda moderne pour ce travail de reconstruction, débarrassé des horreurs du passé », a-t-il indiqué.
M. Védrine, qui était à l'époque le secrétaire général de l'Elysée, sous la présidence de François Mitterrand, a ajouté que la politique française dans la région avait été « en général injustement présentée ».
Le Monde avec AFP
