Fiche du document numéro 32327

Num
32327
Date
Jeudi 13 mai 1993
Amj
Auteur
Fichier
Taille
791753
Pages
2
Urlorg
Titre
Entretien avec le F.P.R.
Nom cité
Nom cité
Nom cité
Cote
TD Diplomatie 11853 ; GR 2002 Z 74_15; Duclert 20210031/3
Source
Fonds d'archives
Type
Document diplomatique, TD
Langue
FR
Citation
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A KIGALYT 153 CO DAR ES SALAM LO3
CQ kAMPALA 103 CO BUJUMBURA &68
LA WASHINGTON t4956 CO AODTS ASGEBA 218
UQ DAKAR 211 COQ GRUXELLES 533
CA DFRA NEW YORK 1878 CE MINCOOP PARIS 61S
CO MINDEFENSE PARIS 1150 CQ ARMEES PARIS Séd4

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OBJET : ENTRETIEN AVEC LE F.P.R.
/MOTS.CLES RWANDA FPR



LE FPR NOUS AVAIT FAIT SAVOIR, NOTAMMENT PAR
L'INTERMEDIAIRE DE L'OBSERVATEUR SENEGALAIS À ARUSHA ET CELUI DU
DIRECTEUR ALLEMAND DES AFFAIRES AFRICAINES QU’IL SOUHAITAIT,
AVOIR DES CONTACTS PLUS FREQUENTS ET ETABLIR DES RELATIONS
CONFIANTES AVEC NOUS.

CEPENDANT, LA DELEGATION DU FPR QUI À ETE RECUE PAR LE
DIRECTEUR DES AFFAIRES AFRICAINES ET MALGACHES LE 6 MAI, A DONNE
L'IMPRESSION D'ETRE VENUE À NOTRE DEMANDE. EN OUTRE, ALORS
QU’ELLE DEVAIT ETRE DIRIGEE PAR M. JACQUES BIHOZAGARA, CHARGE
DES RELATIONS INTERNATIONALES POUR L'EUROPE, ELLE N'ETAIT
FINALEMENT COMPOSEE QUE DE M. JAMES RWEGO, COORDINNATEUR DU FPR
À BRUXELLES, ET DE M. FRANCOIS RUTAYISIRE, REPRESENTANT OU FRONT
EN FRANCE

M. JAMES RWEGO À REPRIS, DANS LA DISCUSSION, LES ARGUMENTS
BIEN CONNUS DU FPR CONTRE LA FRANCE QUI AFFIRMAIT ATORT QUE LES
NEGOCIATIONS D'ARUSHA ETAIENT BLOQUEES SUR CERTAINS POINTS QUE
LE FPR ALLAIT REPRENDRE L'OFFENSIVE ET MARCHER SUR KIGALI ET
QUI, AU LIEU DE S'EN TENIR A L'ACCORD DE DAR.ES.SALAM DU 7 MARS,
CHERCHATT À IMPOSER UNE AUTRE SOLUTION. DANS LE CADRE DE L'ONU.

1. SUR LE PREMIER POINT, M. RWEGD S’EST VOULU CONVAINCANT
EN FAISANT VALOIR QUE LE FPR TENAIT À ARRIVER À UN ACCORD. NE
SERAIT. CE QUE POUR PROUVER QUE LE PRESIDENT HABYARIMANA
REFUSERAIT SA MISE EN OEUVRE. S'AGISSANT DU POURCENTAGE
D'ELEMENTS FPR DANS LA PROCHAINE ARMEE, L'APPROCHE ETHNIQUE DU

GOUVERNEMENT ETAIT INACCEPTABLE. D'AILLEURS LES F.A.R.
COMPOSEES DE SOLDATS QUI TUAIENT ET PILLAIENT, N'ETAIENT PAS VRAIMENT
UNE ARMÈE, ALORS QUE LE FPR AVAIT LE SENS DE L'UNITE
NATIONALE. LE FRONT ESPERAIT QUE LA FRANCE, PARMI D'AUTRES PAYS,
AIDERAIT à LA DEMOBILISATION ET A LA FORMATION D'UNE VERITABLE
ARMÉE.

2. LE REPRESENTANT DU FPR À REPRIS L'ARGUMENTATION
HABITUELLE SELON LAQUELLE LE FRONT NE VOULAIT PAS PRENDRE KIGALI
PAR LA FORCE. SACHANT QU'IL NE POURRAIT GOUVERNER LE PAYS SEUL.
IL A CEPENDANT CONFIRME QUE LA STRATEGIE DU FRONT ETAIT DE
MAINTENIR LES COMBATTANTS EN ETAT D'ALERTE, MEME SI DES
NEGOCIATIONS ETAIENT EN COURS. LE FRONT ETAIT NEANNOINS
CONVAINCU DE LA NECESSITE DE TROUVER UNE SOLUTION NEGOCIEE.

3. M. RWEGO S'EST D'AUTRE PART, LIVRE À UNE DENONCIATION
DU REGIME DU PRESIDENT HABYARIMANA ET DE LA POLITIQUE QU'IL
MENAIT. RESPONSABLE DU CONFLIT ARME ACTUEL ET, PLUS RECEMMENT.
DE L'OFFENSIVE DU 8 FEVRIER.

4. S'AGISSANT DE L'ONU, TOUT EN DECLARANT QUE LE FPR
N'AVAIT RIEN CONTRE LA RESOLUTION 812, M. RWEGO À FAIT VALOIR
QUE L'INTERVENTION DE L'ONU DANS LA ZONE TAMPON N'ETAIT PAS
JUSTIFIEE. QUANT AU DEPLOIEMENT DES OBSERVATEURS À LA _
FRONTIERE. IL ‘'NEUTRALISERAIT'' LE FPR ET N'ETAIT DONC PAS
ACCEPTABLE.

S. LE DIRECTEUR DES AFFAIRES AFRICAINES ET MALGACHES A
RAPPELE ET CONFIRME NOTRE REFUS D'UNE SOLUTION MILITAIRE AU
RWANDA. Il A PRECISE QUE LA FRANCE NE POURRAIT ACCEPTER QUE LES
AUTORITES LEGALES A KIGALI SOIENT DESTABILISEES PAR LA FORCE. SI
LE FPR REPRENAIT L'OFFENSIVE, NOUS NE POURRIONS PAS L'ACCEPTER
ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE SERAIT AVEC NOUS. M. DE LA
SABLIERE A INSISTE SUR LA NECESSITE POUR LE FPR DE FAIRE DES
CONCESSIONS A ARUSHA AFIN QU'UN ACCORD SOIT POSSIBLE.

SIGNE : C. BOIVINEAU./.
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ATTRIBUTION par supcoa ie 13/05/93 a 19:50
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