Fiche du document numéro 31592

Num
31592
Date
Mars 2023
Amj
Auteur
Auteur
Fichier
Taille
13222055
Pages
20
Sur titre
Du 3 au 26 mars 2023
Titre
Kigali à Paris [Dossier de presse]
Sous titre
Les hyper-rencontres (2ème édition)
Nom cité
Source
Type
Communiqué
Langue
FR
Citation
africapitales #2 : kigali à paris

DU 3 AU 26
MARS 2023
t h é â t r e , d a n s e , m u s i q u e , c i n é m a , d é b a t s , l i t t e r a t u r e l a b o r a t o i r e s c r é a t i f s , m o d e , s ta n d u p , e x p o s i t i o n s

KIGALI
À PARIS
2ÈME ÉDITION africapitales à la goutte d’or

africapitales #2 : kigali à paris

MARS 2023

AFRICAPITALES

LES HYPER-RENCONTRES - 2 ÈME EDITION

Au coeur de la Goutte d’Or, quartier parisien
bouillonnant de cultures et de mobilités, le
Lavoir Moderne Parisien initie en 2022 les
Hyper-rencontres
Africapitales.
Théâtre,
danse contemporaine, concerts, projections,
LA RENCONTRE expositions, lectures, rencontres-débats, labo
créatifs, et plus encore... entrent en connexion
DE DEUX CAPITALES
pendant 1 mois pour mettre en synergie les
Un événement dynamiques diasporiques et transculturelles.
MOBILE
DES OPPORTUNITÉS Après une première édition « Bamako à Paris »,
DE RENCONTRES les Hyper-rencontres sont de retour. Du 3 au 26
mars 2023, avec la complicité de Rwanda Arts
UNE EXPÉRIENCE Initiative, « Kigali à Paris » explore et expose la
CULTURELLE scène contemporaine rwandaise.

DOSSIER DE PRESSE AU 3 FÉVRIER 2023

Inclusif
intergénérationnel
interculturel
pluridisciplinaire

africapitales #2 : kigali à paris

KIGALI À PARIS CO-ORGANISÉ PAR
LE LAVOIR MODERNE PARISIEN (LMP)
ET RWANDA ARTS INITIATIVE (RAI)

DIRECTION ARTISTIQUE
Dorcy Rugamba
CO DIRECTION
Khalid Tamer

LA BAIE DE GLAISE
L’imaginaire rwandais utilise la symbolique de l’excavation pour se figurer le travail des artistes dont
la ressource - l’inspiration - porte le même nom que la carrière et la baie de glaise d’où le forgeron et
le potier extraient leur matière première : “Inganzo“.. Le potier et le forgeron creusent les entrailles
de la terre à la recherche du fer et de l’argile dont ils tireront des ouvrages qui sont à la fois le produit
d’un savoir-faire et la matérialisation de l’esprit. Depuis longtemps au Rwanda, on reconnaît un artiste
à sa capacité à creuser. À la profondeur qu’il atteint dans le traitement d’un sujet pour dévoiler ce qui
n’apparaît pas à la surface ou pour faire advenir ce qui n’existe pas encore. Depuis la fondation de la
principauté des poètes au XIIIe siècle - Intebe y’abasizi - par la poétesse Nyirarumaga, considérée
comme la mère des lettres rwandaise, une longue chaîne unit entre eux les artistes rwandais, qui d’une
génération à l’autre se sont donnés pour sacerdoce de s’emparer des sujets du moment et de conserver
le legs des anciens. À différentes époques, les artistes rwandais n’ont cessé de sonder la terre, la leur,
le Rwanda, dans sa fortune comme dans ses multiples drames ainsi que des terres alentours, au fur et
à mesure que s’élargissait l’horizon. Aujourd’hui que le monde est devenu un village, il n’y a plus une
parcelle, une réalité matérielle ou métaphysique qui échappe au regard et au traitement de la scène
artistique rwandaise, spécialement celle de Kigali, hub polyglotte, ville monde et cosmopolite, férue
de nouvelles technologies, connectée à toutes les villes du monde par les canaux du numérique. C’est
avec plaisir que nous vous présentons cette programmation des Africapitales « Kigali à Paris » construite
sur deux axes. Un rapport à l’histoire, ancienne et récente du Rwanda. À côté d’oeuvres qui traitent
de la rupture et du traumatisme national qu’aura été le génocide des Tutsi de 1994, des artistes de la
jeune génération témoignent de la grande résilience du peuple rwandais en reprenant à leur compte
et en enrichissant les formes et les oeuvres du patrimoine dans l’écriture continue du roman national.
Le deuxième axe ouvre sur le monde, sur les sujets de notre époque tels que vus depuis Kigali à travers
différents médias artistiques. La scène contemporaine de Kigali s’empare du présent avec une force de
proposition qui ne se contente pas de rêver de l’avenir, mais de l’inventer.

Dorcy Rugamba
Directeur artistique de Rwanda Arts Initiative

LES HYPER RENCONTRES AFRICAPITALES
Soyons à la hauteur de notre histoire commune, soyons les co-auteurs de l’une des transformations
les plus essentielles de notre présent. L’Afrique, les diasporas et les afrodescendants deviennent
le pivot autour duquel non seulement les relations entre le monde et le continent se redéfinissent
et se renégocient, mais aussi au sein duquel notre futur, durable et solidaire, s’invente. Cette réalité
géopolitique est aussi démographique et anthropologique. Le jeune continent foisonne de la créativité
d’une jeunesse malmenée autant que d’opportunités d’innovations pluri-sectorielles. Dans les rues de la
Goutte d’Or comme dans celles de Kigali, les jeunes revendiquent leur voix et leur place dans le monde
et dans la construction de celui-ci. Bâtissons les moyens de leur rencontre, de leur puissance et de leur
confiance. Faisons de nos villes et de nos quartiers les foyers de la mise en réseau de nos sociétés civiles,
les noyaux de nos sociabilités nouvelles, de la transformation de nos regards, de la redéfinition de notre
présent et de nos futurs possibles.
L’art et la culture sont au coeur de ces mutations. Les industries culturelles et créatives sont à la fois
un symptôme lorsqu’il s’agit de constater leur part dans le PIB du continent, ou les failles de la propriété
intellectuelle individuelle ou collective. Elles sont aussi les expressions plurielles de traditions séculaires
et d’esthétiques nouvelles en capacité de fonder pour le continent comme pour le monde de nouveaux
imaginaires communs et de fédérer autour d’un nouveau projet de société.

Khalid Tamer
Président de la compagnie Graines de Soleil

africapitales #2 : kigali à paris

AFRICAPITALES

LES HYPER-RENCONTRES - 2 ÈME EDITION

LES MOMENTS
FORTS DE
LA PROGRAMMATION
À CE JOUR

MARS 2023

africapitales #2 : kigali à paris

CINÉMA & RENCONTRE

4 MARS

AVEC GAËL FAYE ET MICKAEL SZTANKE

BABEL DOC & IYUGI
PRÉSENTENT

14H30
DÉBAT/RENCONTRE
AVEC
GAËL FAYE ET
MICHAEL SZTANKE

Le silence des mots, Gaël Faye et Michael Sztanke,
documentaire, témoignages de femmes sur les
violences commises par les soldats français de l’opération Turquoise pendant le génocide.

INFOS PRATIQUES
// Bibliothèque de la Goutte d’or
2-4 rue Fleury 75018 PARIS

// M
 étro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers
Gaël Faye

Michael Sztanke

// Entrée libre

africapitales #2 : kigali à paris

5 MARS

DANSE CONTEMPORAINE

L’AUTRE ET MOI

DE WESLEY RUZIBIZA ET ISABELLE CHEVEAU

17H00

Prix spécial du Jury Bordeaux Métropole 2017
Courte forme chorégraphique tout public, Lab’elle,
compagnie Isabelle Cheveau. La découverte
sensitive et physique du corps, des corps :
dans une confiance et une innocence primaires, le féminin
et le masculin se rencontrent, se découvrent, tissent
entre eux des liens charnels. Ils agissent et réagissent
l’un par rapport à l’autre, s’attirent, s’individualisent, se
confondent, jusqu’à ne faire plus qu’un.

INFOS PRATIQUES
// LMP
35 rue Leon 75018 PARIS

// M
 étro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers

// Tarif plein : 21 euros
Tarif réduit : 15 euros

africapitales #2 : kigali à paris

3 AU 16 MARS

EXPOSITION & RENCONTRE

EXPOSITION EN AVANT PREMIÈRE DE LA BANDE DESSINÉE
« RWANDA, LE MAL DONT ON NE GUÉRIT PAS»
Alain et Dafroza Gauthier se battent depuis 20 ans pour que soient
jugés les responsables du génocide perpétré contre les Tutsi du
Rwanda en 1994. Une grande partie de la famille de Dafroza a été
assassinée : « chez nous il y a tellement de morts qu’on ne les
compte plus, on compte les vivants ». Ils créent en 2001 le Collectif
des Parties Civiles pour le Rwanda (CPCR). Ils décident de consacrer leur temps et leurs moyens à la lutte pour la justice. La bande
dessinée «Le mal dont on ne guérit pas» (éd. Steinkis, 170 pages
couleur, sept 2023) écrite par Thomas Zribi et dessinée par Damien
Roudeau, se veut une caisse de résonance de ce combat.
Il y a des tueurs cachés en France. Beaucoup de tueurs. Celui-ci est
devenu curé, cet autre professeur. Lui est médecin, lui a changé de
nom et vit une retraite paisible dans le Sud... Plusieurs centaines
de génocidaires pourraient être en effet toujours cachés dans
l’hexagone, qui a aidé le régime d’Habyarimana, qui a entraîné les
soldats et livré des armes aux assassins pendant le génocide…
éléments récemment mis en lumière par le rapport Duclert suite
à l’ouverture des archives. En 29 ans, seuls 3 procès sont allés à
leur terme.
« Le génocide est une marée noire, ceux qui ne s’y sont pas noyés
sont mazoutés à vie », Gaël Faye.

LE 10 MARS À 19H30
DÉBAT/RENCONTRE
AVEC
DAFROZA ET ALAIN
GAUTHIER,
THOMAS ZRIBI ET
DAMIEN ROUDEAU
À L’ECHOMUSÉE

INFOS PRATIQUES
// GALERIE ECHOMUSÉE
21 rue Cave 75018 PARIS
// Métro Barbès-Rochechouart
// Entrée Libre

africapitales #2 : kigali à paris

11 MARS

DÉFILÉ DE MODE

La mode est un art
qui laisse à chacun
d’entre nous
la liberté de nous
exprimer avec
authenticité
IZUBAA
D’ELODIE FROMENTEAU
Elodie, franco-rwandaise est née au Cameroun, a grandi en France à Toulouse et s’envole vers Londres à 20 ans ! Son aventure
dans le monde de la mode débute chez Armani en tant que vendeuse et conseillère
en image.. «Izubaa» qui signifie «Soleil» en
Kinyarwanda, est l’histoire d’une jeune
fille qui rentre au pays pour renouer avec
ses racines, et faire connaissance avec
sa culture. Son aventure dans la création
mode commence quelques mois plus tard,
à Kigali par une discussion avec un ami,
qui la persuade de créer sa propre ligne de
vêtements ! Elle se lance en 2021 dans la
Mercedes Benz fashion week à Kigali ! Pour
sa première collection Élodie s’inspire des
coupes classiques françaises d’Yves St
Laurent des années 80 qu’elle mélange
avec des tissus locaux aux imprimés africains. Sa nouvelle collection « Ndabaga »
nom d’une des grandes vaillantes guerrières rwandaises qui sera présentée pour
la première fois à Paris, s’inspire entièrement du Rwanda, avec des estampes
typiques rwandaises qui n’ont pas encore
été exploitées dans le pays !

INFOS PRATIQUES
// EN EXTÉRIEUR
rue d’Oran 75018 PARIS

// M
 étro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers

// E ntrée libre

africapitales #2 : kigali à paris

11 MARS

DÉFILÉ DE MODE

MASA MARA
UN UNIVERS HORS DU COMMUN
Mon parcours s’inspire du but de ma vie, ma «légende personnelle». Je n’avais
jamais imaginé que je ferais carrière dans la mode, mais aujourd’hui, ça me
semble être une évidence. J’ai toujours été entourée de tissus et d’imprimés
colorés, et j’étais un véritable fashionister dans mon enfance, mais c’est
au cours de ma dernière année de gestion d’entreprise que j’ai pleinement
assumé ma légende personnelle. Pour moi, la mode est plus une histoire
qu’un vêtement. La mode est une émotion et une passion, et avec chaque
vêtement que je crée, je parle de mon histoire. Je redeviens ce petit garçon
plein d’espoir. Je me souviens que la force vient de la douleur, que la joie vient
du chagrin, je vois la lumière au bout du tunnel, le soleil après la tempête et
je vois des rivières couler à travers les plus hautes montagnes. Mon esprit
se souvient de l’exquis coucher de soleil africain, des irrésistibles fleurs du
désert, des animaux sauvages, des 1000 collines du Rwanda, des pères,
mères, filles et fils d’Afrique.
...et je vois MASA MARA.

la mode est
plus une histoire
qu’un vêtement
INFOS PRATIQUES
// EN EXTÉRIEUR
rue d’Oran 75018 PARIS

MASA MARA capture l’harmonie qui peut exister entre le passé et le
présent ; le traditionnel et le moderne. Les créations honorent les tenues
traditionnelles de diverses tribus africaines tout en mélangeant ces
éléments avec des vêtements actifs urbains, dans le but de présenter
les valeurs traditionnelles à la génération actuelle, tout en célébrant
leur innovation.

// Métro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers

// E ntrée libre

africapitales #2 : kigali à paris

11 MARS

DÉFILÉ DE MODE

La mode est
un autre
prolongement
de l’art qui me
laisse exprimer
mon identité.
ABDOUL MUJYAMBERE
Abdoul Mujyambere est un créateur
de mode émergent basé et travaillant à Kigali, au Rwanda.Il pratique
également le théâtre, la danse et les
arts visuels.
Abdul Majyambere fait ses débuts
dans la mode en Novembre 2020 et
sort sa Première collection qu’il appelle «INTWALI SS21», pour le lancement de sa ligne de vêtements A&M
CLOTHING LINE.
Cette collection est inspirée de son
identité de ses convictions et de ses
valeurs en tant que jeune artiste africain rwandais contemporain. Cette
collection a également été inspirée
par la lutte pour l’indépendance de
nos héros africains tels que Thomas
Sankara, Lumumba, Frantz Fanon

INFOS PRATIQUES
// EN EXTÉRIEUR
rue d’Oran 75018 PARIS

// M
 étro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers

// E ntrée libre

africapitales #2 : kigali à paris

11 MARS

CONCERT

19H30

CONCERT KIGALI ACOUSTIC NIGHT
AVEC SAMUEL KAMANZI + TANIA RUGAMBA + WEYA VIATORA
WEYA VIATORA

Weya Marie Vatora est une artiste
rwandaise, née en 1996. Elle est passionnée par l’Art et croit en sa capacité à toucher et à guérir le cœur des
gens. À l’âge de 19 ans, la sortie de
son premier titre « Empty House » lui
a valu une reconnaissance mondiale
lorsqu’il a été joué sur Voice of America et une interview avec CNN, ce qui
a lancé sa carrière. En 2018, elle sort
quelques titres dans son premier
album « Fireflame ». Elle travaille
actuellement sur son 2eme album,
qui sortira en 2023. Jusqu’à présent
elle s’est produite dans différents
festivals au Rwanda, en Belgique, en
France, au Sénégal avec des artistes
internationaux dont Ismael Lo et Gaël
Faye entre autres. L’objectif de Weya
est de développer la scène artistique
au Rwanda en se concentrant sur les
jeunes et en lançant une maison d’art
dans laquelle elle souhaite permettre
aux jeunes d’avoir des opportunités
de faire de la musique de manière
professionnelle tout en gagnant
convenablement leur vie grâce à
leurs œuvres.

SAMUEL KAMANZI

Samuel Kamanzi est un artiste musicien Rwandais-Congolais né à Kisangani (RDC) qui depuis ses débuts
construit une carrière artistique
tant nationale qu’internationale. Il
grandit en découvrant différents
genres musicaux (la Rumba, la Soul,
le Blues, le Reggae...) et découvre la
culture rwandaise en 1998, quand
sa famille s’établit au Rwanda. Il définit son identité musicale comme
un mouvement de rencontres et
de retrouvailles entre les musiques
traditionnelles du continent africain
et leurs dérivées nées sous d’autres
cieux, comme la Soul, la Coladera, ou
encore la Rumba.

TANIA RUGAMBA

L’art de Tania Rugamba, qui s’inspire
de son grand-père - Cyprien Rugamba - s’efforce d’accomplir des choses
au-delà de soi. Ses paroles sont intemporelles ; un essentiel dont elle
espère ne pas se débarrasser. Elle a
officiellement commencé sa carrière
musicale en 2021 avec son premier
album, « Nkishaka uwo ndi we narahanze », une collection de 12 chansons écrites principalement à l’université, et son récent EP « Songs of
one verse », sorti en octobre 2022.

INFOS PRATIQUES
// FGO BARBARA
5 rue Fleury 75018 PARIS

// M
 étro Barbès-Rochechouart
// Tarif plein : 16 euros
Tarif réduit : 12 euros

africapitales #2 : kigali à paris

12 MARS

THÉÂTRE

17H

DEVIL’S GOLD
DE JULES CÉSAR NIYONKURU

Devil’s Gold est
une pièce sur le
passage à l’âge
adulte et
l’altruisme.
Après le décès de son père, Idriss
est le seul homme capable de
travailler et de nourrir sa famille. Il travaille dans la mine
de souffre où il rencontre Mel,
une jeune scientifique venue
étudier les flammes bleues du
Volcan. Les deux amis réaliseront leur impuissance face à la
grande aventure qu’est la vie et
devront s’adapter et user de la
plus grande malice pour pouvoir
braver le système.

Composition Musicale :
Weya Viatora & Makembe
Regie: Kanobana Roman
Avec:
Michaël Sengazi
Cynthia Maarifa
Weya Viatora

INFOS PRATIQUES
// LMP
35 rue Leon 75018 PARIS

// Métro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers

// Tarif plein : 21 euros
Tarif réduit : 15 euros

africapitales #2 : kigali à paris

16 MARS

STAND UP

PARDONNEZ-NOUS VOS OFFENSES
ONE MAN SHOW ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR HERVÉ KIMENYI

20H00

C’est la première de notre vivant que nous assistons à un tel
changement radical de la fibre de nos sociétés. A l’ère des réseaux
sociaux, du lynchage public de ceux qui ne partagent pas nos idées, du
summum de la technique de communication qui paradoxalement fait
que l’on communique plus.
L’humoriste rwandais nous emmène dans une spirale d’anecdotes et
de réflexions aussi osées les unes que les autres, décrivant l’époque
que nous traversons.
Les faits sont devenus des opinions, l’histoire est réécrite, la science
repoussée à une croyance. C’est à celui qui vocifère le plus que revient
la palme de la vérité, alors on se plie, au risque d’être homophobe,
transphobe misogyne, dans la ribambelle des appellations qui sortent
plus vite que le dernier iPhone.
Cette satyre vise à montrer du doigt la dérive médiatique sociale et
culturelle que notre époque traverse et finit sur une note bienveillante.

INFOS PRATIQUES
// LMP
35 rue leon 75018 PARIS

// Métro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers

// Tarif plein : 21 euros
Tarif réduit : 15 euros

africapitales #2 : kigali à paris

18 ET 19 MARS

THÉÂTRE JEUNE PUBLIC

11H ET 15H

TOUT DÉPEND DU NOMBRE DE VACHES
DE DALILA BOITTAUD MAZAUTIER
« Un génocide n’épargne personne, les victimes sont des innocents,
des hommes, des femmes et des enfants. En 1994, au Rwanda, beaucoup d’enfants tutsis ont été assassinés. D’autres se sont retrouvés
orphelins. Certains, désormais adultes, ont quitté leur pays et vivent
en France. S’ils sont devenus parents, ils cherchent comment transmettre leurs vécus à leurs enfants. C’est toujours un chemin tortueux
et complexe. Ils cherchent comment prononcer les mots que l’on n’a
ni envie de dire, ni d’entendre. Parfois l’écriture est une façon de dire
l’indicible et de laisser une trace, celle de l’Histoire. Depuis dix ans, je
consacre mes actes artistiques à ce travail de mémoire pour que les
innocents assassinés au Rwanda demeurent des nôtres, dans nos
dialogues et nos espaces publics. Tout dépend du nombre de vaches est
le troisième opus que nous proposons avec la délicate responsabilité de
raconter cette Histoire à des enfants. L’enseignement des génocides du
vingtième siècle n’est pas obligatoire. Les professeurs sont donc laissés
seuls responsables d’en parler ou non. Tout comme les familles, tout
comme chacun d’entre nous.
Par le prisme du théâtre, nous nous inscrivons en solidarité de ce
que l’autre a traversé, convaincus que l’art est un chemin possible et
nécessaire pour aborder de telles causes. Nous rendons hommage aux
victimes, en invitant les enfants à une vision du monde humaniste, qui ne
clive pas selon les frontières, les peurs ancestrales. A la lumière de récits
d’enfants du Rwanda, imaginons un avenir meilleur où, comme il est dit
dans la pièce, « nous ne devenons pas un chien qui mord son semblable ».

Ecriture : Dalila Boitaud-Mazaudier
Mise en scène : Dalila Boitaud-Mazaudier et
Hadi Boudechiche
Interprétation : Dalila Boitaud-Mazaudier,
Hadi Boudechiche, Vincent Mazaudier
et Thomas Boudé/Cyril Dillard (en alternance)
Musique : Thomas Boudé, Cyril Dillard
Scénographie : Adrien Maufay
Régie générale : Vincent Mazaudier

INFOS PRATIQUES
// LMP
35 rue Leon 75018 PARIS

// M
 étro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers

// Tarif adulte : 10 euros
Tarif enfant : 5 euros

africapitales #2 : kigali à paris

19 MARS

STAND UP

19H30

DID YOU JUST SAY SEX ?
DE MICHAËL SENGAZI
«Did you just say sex ?” Est un voyage dans le temps passé présent
et futur, à travers les expériences du comédien Michael Sengazi, sur
les relations hommes et femmes. Un savant mélange de l’actualité,
différentes cultures et pratiques culturelles de plusieurs pays
du point de vue du comédien. Le tout commence avec un clash
générationnel entre parents et leurs enfants sur différents sujets,
ensuite l’approche de cet enfant (le comédien) par rapport aux
différentes pratiques du monde entier qui diffère de tout ce qu’il a
pu apprendre. Apprendre à s’accepter les uns et autres malgré nos
différences et différentes coutumes, tout en parlant de tout et surtout
de tabous.

INFOS PRATIQUES
// LA SCÈNE BARBES
&& RUE D’ORAN 75018 PARIS

// Métro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers

// Tarif unique : 15 euros

africapitales #2 : kigali à paris

24 MARS

THÉÂTRE

WE CALL IT LOVE
DE CAROLE KAREMERA
«We call it love» est un Huis clos entre une femme et l’assassin de son
fils, questionnant les concepts de justice, de pardon et de réconciliation.
Ce récit poétique et fort s’inspire de l’histoire vraie de cette femme qui,
au lendemain du génocide, s’est retrouvée totalement seule avec ce trop
plein d’amour qu’elle avait pour les siens et qui a décidé de le donner à
celui qu’elle pensait en avoir le plus be- soin : le meurtrier de son fils.
«We call it love» est une pièce intime qui invite le spectateur à ressentir
de l’intérieur la difficulté de survivre à un génocide et de continuer à vivre
ensemble malgré tout et l’invite à rentrer à l’intérieur de lui-même et à se
poser la question de la responsabilité individuelle, de la compassion et de
la vigilance face à tout ce qui nous entoure.

20H
Ecriture : Felwine Sarr
Mise en scène : Denis Mpunga
Dramaturgie : Carole Karemera
Composition musicale et interprétation :
Hervé Twahirwa
Création et régie lumière : RomanKanobana
Traduction anglaise : Ery Nzaramba
Avec : Carole Karemera , Michaël Sengazi,
Hervé Twahirwa

Et plus important encore : que reste-t- il de notre part d’humanité...?
Cette pièce, inspirée de l’histoire vraie de cette femme qui a choisi de
donner tout l’amour qu’elle avait pour les siens au meurtrier de ces derniers, a été créée à partir de recherches documentaires et d’interviews
réalisées par Carole Karemera dans le cadre du projet “Arts & Memory”
sur le thème de la mémoire des génocides et de la transmission de cette
mémoire aux générations futures.

INFOS PRATIQUES

En revisitant avec optimisme cette mémoire, l’équipe d’Ishyo espère lutter contre l’oubli et révéler cette incroyable capacité de transformation
et de foi en l’homme qu’il y a en chacun de nous.

// Tarif plein : 21 euros

// LMP
35 rue Leon 75018 PARIS

// Métro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers
Tarif réduit : 15 euros

africapitales #2 : kigali à paris

25 MARS

MUSIQUE

MAKEMBE
UN STYLE UNIQUE

« Expérimenté dans tous les domaines de la musique, il considère que la musique est plus qu’un purSuit technique. » Son parcours a débuté en tant qu’homme-orchestre, ce qui lui a permis
de se familiariser avec tous les aspects de l’industrie musicale,
de la production de musique à l’utilisation d’instruments, Il est
fermement convaincu qu’il faut tirer parti de chacune de ces
formes d’art pour faire en sorte que, lorsqu’elle est combinée,
la musique soit l’œuvre multicouche la plus expressive et la plus
percutante possible.
Sa présence sur scène englobe une résurgence de la culture
musicale qui donne de l’espoir à toute la famille de la musique
africaine, avec un style unique, fluide et unique, plein de surprises et livré avec une grâce magistrale, il chante sa musique
originale qui fusionne la musique rwandaise avec la musique du
monde.

20H

Il fusionne
la musique
rwandaise avec
la musique du
monde
INFOS PRATIQUES
// LMP
35 rue Leon 75018 PARIS

// Métro Château Rouge ou MarcadetPoissonniers

// Tarif plein : 21 euros
Tarif réduit : 15 euros

africapitales #2 : kigali à paris

3 AU 26 MARS

EXPOSITION

FINDING MY HOME
DE ALICE KAYIBANDA KAYISIRE

Quand je travaille sur les projets documentaires, je commence par faire des
recherches sur un sujet,je rancontre mes sujets, j’ecris une histoire après
notre entrevue et ensuite je commence les prises de vue photographique.
Pour les projets conceptuels, je commence par rédiger un poème et je
m’inspire de ce poème pour les prises de vue.
LES THÈMES DE MES PHOTOS :
// Au Quartier : Un projet sur une photographie de rue depuis 2012. Je
prends en photo des personnes dans leur propre environnement.
// Making own luck En 2016, j’ai lancé un projet sur les gens ordinaires
travaillant dur pour joindre les deux bouts

INFOS PRATIQUES
// LMP
35 rue Leon 75018 PARIS

// Life in the Shadow J’ai lancé un autre projet sur les personnes vivant
avec l’albinisme et j’écris également des nouvelles sur leurs défis quotidiens.

// Métro Château Rouge ou Marcadet-

// Trouver ma maison Je compare mon expérience avec mes cheveux à
mon parcours de femme

// Entrée libre

// Inner peace Je raconte mon expérience avec la dépression

Poissonniers

africapitales #2 : kigali à paris

LIEUX DE RENCONTRES
PARTENAIRES

PARTENAIRES

OPÉRATIONNELS ET INSTITUTIONNELS

africapitales #2 : kigali à paris

une occasion unique
pour fabriquer
le monde de demain,
vivre des hyper-journées
d’une intense richesse
c u lt u r e l l e , t o u t e n s e
faisant plaisir

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LMP
35, rue Léon 75018 Paris

contact presse
jeanne JEZEQUEL : 06 08 91 86 04
jeanne@lavoirmoderneparisien.com

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