Fiche du document numéro 31070

Num
31070
Date
Mardi 10 mai 1994
Amj
Hms
19:00:00
Auteur
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Fichier
Taille
4323426
Pages
0
Urlorg
Surtitre
Journal de 19 heures [1:22]
Titre
En vie aujourd'hui dans un hôpital de fortune à Gahini grâce à des civils et à des rebelles du FPR, ces orphelins ne doivent leur salut qu'aux corps qui les recouvraient
Soustitre
Des centaines de milliers de personnes ont fui vers les pays voisins. Plus de 100 000 ont été tuées.
Lieu cité
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Mot-clé
Résumé
- The capital of Rwanda is currently being bombarded by rebel troops. A blue helmet was killed by the explosion of a shell. On the civilian side, the toll is so heavy that it now exceeds 100,000 dead. And the humanitarian organizations still on the ground describe hell.

- They were extricated from heaps of corpses or discovered wandering along the deserted roads of the country. They are orphans who survived the massacres in Rwanda. Alive today in a makeshift hospital in Gahini thanks to civilians and RPF rebels, they owe their salvation only to the bodies that covered them.

- Roads strewn with corpses, at the Mukarange mission, a few days after the departure of the RPF, 1,500 people were killed, burned and then buried.


- The living continue to flee Rwanda, mainly to Tanzania. Since the murder of the Rwandan President on April 6, hundreds of thousands of people have fled to neighboring countries. Over 100,000 were killed. Today, in addition to the massacres that are decimating the population, a new threat hovers: famine.
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Journal télévisé
Langue
FR
Citation
[Marc Autheman :] Sur le même continent, autre visage de l'Afrique : au moment où se déroulait cette cérémonie, de nouveaux combats éclataient à Kigali. La capitale du Rwanda est bombardée en ce moment par les troupes rebelles.

[Élise Lucet :] Un Casque bleu a été tué par l'explosion d'un obus. Côté civil, euh, le bilan est si lourd qu'il dépasse bien aujourd'hui les 100 000 morts. Et les organisations humanitaires encore sur place décrivent l'enfer. Nathalie Strée.

[Nathalie Strée :] Ils ont été extirpés d'amas de cadavres ou découverts errants le long des routes désertées du pays. Ce sont des orphelins rescapés des massacres du Rwanda [gros plans sur des enfants grièvement blessés au visage].

En vie aujourd'hui dans un hôpital de fortune à Gahini grâce à des civils et à des rebelles du FPR -- les Front patriotique du Rwanda --, ils ne doivent leur salut qu'aux corps qui les recouvraient [on voit une femme humanitaire en train de montrer les enfants blessés de l'hôpital à un journaliste].

[La femme humanitaire [elle s'exprime en anglais mais ses propos sont traduits], à propos d'une fillette : "C'est un coup de machette, elle a vu toute sa famille massacrée".]

Des routes jonchées de cadavres, à la mission de Mukarange [gros plan sur des corps massacrés et sur des ossements humains]. Quelques jours après le départ du FPR, 1 500 personnes ont été tuées, brûlées puis enterrées [on voit des gens en train d'ensevelir des corps calcinés dans une fosse commune].

Les vivants, eux, continuent à fuir le Rwanda, principalement vers la Tanzanie [on voit des réfugiés marcher sous la pluie]. Depuis le meurtre du Président rwandais depuis le 6 avril dernier, des centaines de milliers de personnes ont fui vers les pays voisins. Plus de 100 000 ont été tuées [diffusion d'images de rues désertes et de maisons saccagées]. Aujourd'hui, en plus des massacres qui déciment la population, une nouvelle menace plane : la famine [on voit des gens transporter un corps dans une couverture].
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