Surtitre
Journal de 20 heures [1/2]
Titre
On meurt toujours dans les camps de réfugiés : l'UNICEF avance 50 000 morts en 15 jours. Le retour des réfugiés reste la préoccupation majeure
Soustitre
Le Haut-Commissariat aux réfugiés qui coordonne les moyens des gouvernements et des organisations humanitaires a lancé un signal d'espoir.
Résumé
- People are still dying in refugee camps: UNICEF is advancing 50,000 deaths in 15 days. Humanitarian associations like the military estimate the toll exaggerated and evoke 20,000 victims. The French army relentlessly buries the victims.
- The High Commissioner for Refugees, which coordinates the resources of governments and humanitarian organizations, has issued a signal of hope. Sadako Ogata, "United Nations High Commissioner": "We thought for a while that we were never going to overcome this. And I am very happy at last to see that the organized efforts to face this human disaster are on the way to achieve this".
- In terms of health, the UNHCR notes that cholera is decreasing. But now the dysentery is on the rise.
- The return of the refugees remains the major concern: 2,500 to 3,000 Rwandans crossed the two border posts in Goma yesterday. A very low figure compared to the 890,000 refugees estimated today. The fear of the RPF remains very important. Also, for good information in the camps, a humanitarian radio station with distribution of transistors should be launched in the coming days.
Type
Transcription d'une émission de télévision
Citation
[Jean-Claude Narcy :] Le Rwanda à présent avec une bataille de chiffres aussi dérisoire que morbide : l'UNICEF avance -- vous le savez, je vous le disais hier soir [1er août] -- 50 000 morts en 15 jours. Les associations humanitaires comme les militaires estiment le bilan exagéré et évoquent 20 000 victimes. En tous les cas, ce qui est constant dans tous ces cas, c'est qu'on meurt toujours dans les camps de réfugiés. Et l'armée française sans relâche enterre les victimes, comme ont pu le constater ce matin une équipe de TF1 avec Denis Brunetti et Jean-Etienne Mach.
[Denis Brunetti :] Alors que le pont aérien se poursuit 24 heures sur 24, pour amener l'aide internationale à Goma, le Haut-Commissariat aux réfugiés qui coordonne les moyens des gouvernements et des organisations humanitaires a lancé un signal d'espoir.
[Sadako Ogata, "Haut-Commissaire des Nations Unies" [elle s'exprime en anglais mais ses propos sont traduits] : "Nous avons pensé un temps que nous n'allions jamais surmonter cela. Et je suis très heureuse enfin de voir que les efforts organisés pour faire face à ce désastre humain sont sur le chemin pour y parvenir".]
Sur le plan sanitaire, le HCR constate que le choléra diminue. Mais à présent, la dysenterie augmente [on voit des gens en train de se faire soigner].
Le retour des réfugiés reste la majeure préoccupation : 2 500 à 3 000 Rwandais ont passé les deux postes-frontières de Goma hier [1er août]. Un chiffre bien faible au regard des 890 000 réfugiés estimés aujourd'hui. La crainte du FPR reste très importante. Aussi, pour une bonne information des camps, une radio humanitaire avec distribution de transistors doit être lancée dans les prochains jours.
