Fiche du document numéro 29544

Num
29544
Date
Vendredi 9 décembre 1994
Amj
Fichier
Taille
3489338
Pages
1
Titre
Fiche n° 95118/N - Rwanda : Au sujet de la mort de ressortissants français [Caviardée]
Nom cité
Nom cité
Nom cité
Nom cité
Mot-clé
Cote
N° 95118/N ; D8891
Résumé
Six French people were killed, victims of the events of April 1994.
Source
Fonds d'archives
PAT
Commentaire
The author of the note writes that the members of the French military assistance mission in Rwanda are part of UNAMIR! He is really not well informed!
Type
Note
Langue
FR
Classification
CD
Declassification
N° 009560 du 9 oct 2015
Citation
Six Français ont été tués, victimes des événements du mois d'avril 1994.

Outre les trois membres d'équipage de l'avion présidentiel rwandais, deux sous-officiers de la Gendarmerie nationale, membres de la mission d'assistance militaire française au Rwanda (MINUAR) [sic !] sont décédés. Enfin, une civile, épouse d'un des deux gendarmes, est morte dans les mêmes circonstances que son conjoint.

Si l'équipage de l'avion a été vraisemblablement victime d'un tir de
missile, les trois autres Français, installés près du camp de Kanombé
contrôlé par le Front patriotique rwandais (FPR), ont été tués par
balle et arme blanche.

Leurs corps ont été découverts le 13 avril 1994 par des Casques
bleus. Pourtant leur assassinat remonterait au 6 avril 1994, date à
laquelle un certificat de décès aurait été dressé, portant la mention
de ``mort accidentelle''.

Les responsabilités dans ces meurtres ne sont pas établies avec
certitude. Si les radicaux Hutu semblent à l'origine de l'attentat
perpétré contre le président Habyarimana, il est plausible que ces
extrémistes aient également souhaité éliminer d'éventuels témoins
oculaires.

La recherche de coupables apparaît particulièrement difficile dans la mesure où les violents combats et les exactions qui ont ensanglanté Kigali, ont probablement effacé une bonne partie des traces susceptibles de déterminer les responsabilités dans les assassinats de ressortissants français. Malgré ce handicap, M. Alain Marsaud, député de la Haute Vienne, a souhaité l'ouverture d'une information judiciaire.
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