Citation
Mars 94 : La situation politique s'enlise. Les responsables FPR
quittent Kigali mais gardent espoir de parvenir à la mise en
application des accords de paix.
6 avril : L'avion est touché par « une roquette ».
7 avril : Massacres de Tutsis et de Hutus proches de l'opposition par
les milices favorables à Habyarimana. Un gouvernement intérimaire
hostile aux Accords d'Arusha est formé.
Le FPR observe une certaine neutralité. Attentat commis par des
militaires proches du MDR (Hutu du sud).
8 avril : Le Min. Def. rwandais se rend à Kinshasa demander l'aide
militaire de Mobutu.
9 avril : L'intervention des troupes du FPR a débuté tandis que des
massacres interethniques se poursuivent à Kigali et autour de la
capitale.
12 avril : Le FPR est aux portes de Kigali, les combats s'intensifient
et de nombreux cadres gouvernementaux fuient la capitale.
23 avril : Initiative de paix organisée par la Tanzanie avec
Twagiramungu qui se cache.
24 avril : Le FPR annonce un cessez-le-feu unilatéraL mais les combats
reprennent le 26. Le FPR ne veut pas négocier avec le GIR qu'il juge
illégitime. Au plan militaire le FPR est confronté au problème posé
par l'occupation des zones conquises. Les Tutsi sont en infériorité numérique.
Or, l'attentat a probablement
été organisé par une faction de l'armée proche du MDR majoritaire au
sud du pays dans le but d'éviter une reprise des combats avec le
FPR. Ne disposant plus de moyens lui permettant de retarder
l'application des accords d'Arusha, le président Habyarimana semblait,
en effet, s'être récemment rangé du côté de ses partisans nordistes en
faveur de la solution armée.
