Jacques Semelin reste reconnaissant à l'armée française de lui avoir accordé un contrat de recherche sur la défense civile non-violente du temps du ministre de la Défense Charles Hernu qui a mené à la rédaction du livre
La défense civile qu'il co-signe avec Jean-Marie Muller et Christian Mellon. Cela le conduit à refuser de voir les massacres de Tutsi commis depuis 1990 par le régime d'Habyarimana. Que les militaires français aient continué à former des militaires rwandais pendant ces massacres ne constitue pas pour lui une aide à la préparation de nouveaux crimes. L'aptitude des militaires ou gendarmes rwandais à massacrer était connue avant 1994. Sinon pourquoi l'attaché militaire René Galinié, qui n'était certainement pas un enfant de chœur, aurait-il démissionné de son poste ? Semelin atteint le comble de la prétention de l'intellectuel français en réfutant les témoignages sur les viols commis par des militaires français «
ce qu'aucun travail de chercheur n'est venu confirmer ».