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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

L'horreur au Rwanda : l'aéroport de Kigali serait tombé aux mains des rebelles, les morts se comptent par centaines de milliers

Fiche Numéro 32667

Numéro
32667
Auteur
Chazal, Claire
Auteur
Jacquemin, Marine
Date
22 mai 1994
Amj
19940522
Heure
20:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 20 heures
Titre
L'horreur au Rwanda : l'aéroport de Kigali serait tombé aux mains des rebelles, les morts se comptent par centaines de milliers
Soustitre
Après sa visite au Rwanda, Philippe Douste-Blazy a plaidé pour la mise en place urgente de zones de sécurité.
Taille
23291 octets
Nb. pages
3
Source
TF1
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- L'horreur au Rwanda : l'aéroport de Kigali serait tombé aux mains des rebelles, les morts se comptent par centaines de milliers. Il n'y a plus de mots pour qualifier ce que vit la population rwandaise soumise à la guerre civile. Les combats ont provoqué un terrible exode notamment avec la frontière avec la Tanzanie.
- Les chutes de Rusumo. Voilà plusieurs semaines que la rivière Akagera charrie sans répit ces visions d'horreur [on voit à l'image le ministre Douste-Blazy regarder depuis le pont de la Rusumo les corps charriés par la rivière]. Pour le médecin devenu ministre, cette première mission humanitaire est un haut-le-cœur. Philippe Douste-Blazy, ministre délégué à la Santé : "Il faut évidemment qu'on soit là pour essayer de prendre contact avec les uns et les autres pour que cette folie s'arrête".
- Lorsque l'on est ministre, qui plus est du gouvernement français, s'afficher avec l'une ou l'autre partie provoquerait l'incident diplomatique.
- Dans le camp de réfugiés de Benaco, qui compte 200 000 personnes ou plus, l'urgence est à la survie. Le ministre est impressionné par l'efficacité des organisations humanitaires. Le camp est à majorité hutu.
- Pour ne froisser personne, Philippe Douste-Blazy doit à présent se rendre dans un camp tutsi, à Kirundo (Burundi). Ce qui frappe ici, c'est le silence. La population vit prostrée. La plupart de leur village ou de leurs proches ont été massacrés, souvent sous leurs yeux. Philippe Douste-Blazy : "pour moi, venir, c'est leur expliquer qu'on pense quand même encore à eux".