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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Deux militaires français seraient les auteurs de l'attentat meurtrier contre les Présidents du Rwanda et du Burundi. C'est ce qu'affirme le quotidien belge Le Soir

Fiche Numéro 31790

Numéro
31790
Auteur
Cachart, Éric
Auteur
Loiseau, Christian
Date
17 juin 1994
Amj
19940617
Heure
19:30:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 19 heures 30
Titre
Deux militaires français seraient les auteurs de l'attentat meurtrier contre les Présidents du Rwanda et du Burundi. C'est ce qu'affirme le quotidien belge Le Soir
Soustitre
Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a totalement démenti l'information publiée.
Taille
24125 octets
Nb. pages
2
Source
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- La France multiplie ses efforts pour convaincre ses partenaires occidentaux et africains de participer à une intervention humanitaire au Rwanda pour mettre fin aux massacres.
- Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a par ailleurs totalement démenti hier soir [16 juin] l'information publiée par un journal belge selon laquelle deux Français auraient participé à l'attentat contre les Présidents du Rwanda et du Burundi, qui avait déclenché les affrontements au mois d'avril.
- Deux militaires français seraient les auteurs de l'attentat meurtrier contre les Présidents du Rwanda et du Burundi. C'est ce qu'affirme le quotidien belge Le Soir aujourd'hui. Deux militaires français du DAMI, c'est-à-dire de la coopération militaire française, revêtus d'uniformes dérobés aux Casques bleus belges.
Toujours selon la journaliste Colette Braeckman, l'avion aurait été abattu par un missile SAM de fabrication soviétique. Un missile que seuls des militaires occidentaux auraient pu tirer. Colette Braeckman : "De l'avis de toutes les coopérations militaires qui se trouvent au Rwanda, les militaires rwandais n'ont pas été formés pour manipuler ce type d'engin. Et la précision du tir de deux roquettes qui ont abattu l'avion dit c'est l'œuvre manifestement d'un expert en la matière".
- Pour des raisons évidentes de sécurité, l'auteur de l'article ne souhaite pas divulguer ses sources. Mais si ses informations sont vérifiées, il reste cependant encore une question : quel était le mobile des deux militaires français. Colette Braeckman : "On ignore s'ils ont agi dans le cadre d'une opération de plus haut niveau ou à titre individuel, prêtant leur service à titre personnel comme des mercenaires à des groupes extrémistes hutu".
- Le gouvernement belge a réagi par un communiqué de presse assez laconique précisant que le ministère des Affaires étrangères n'avait reçu aucune indication ou information allant dans ce sens et qu'il laisse donc l'entière responsabilité de ces informations au journal Le Soir.