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Mise à jour :
2 août 2023 Anglais

Percer le mystère d'une hypothétique boîte noire serait décisif pour savoir qui de l'armée ou du Front patriotique rwandais a tiré sur le Falcon

Fiche Numéro 32628

Numéro
32628
Auteur
Roger-Petit, Bruno
Auteur
Mousset, BenoƮt
Auteur
Chevolleau, Florent
Date
28 juin 1994
Amj
19940628
Heure
07:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 7 heures
Titre
Percer le mystère d'une hypothétique boîte noire serait décisif pour savoir qui de l'armée ou du Front patriotique rwandais a tiré sur le Falcon
Soustitre
Les services de maintenance de Dassault affirment n'avoir jamais vu de boîte noire à bord de l'appareil.
Taille
27616 octets
Nb. pages
3
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- L'opération Turquoise se poursuit au Rwanda. Ils ont poussé encore un peu plus loin à l'intérieur du Rwanda. Toujours sans incident, à moins de 20 kilomètres des lignes du Front patriotique rwandais, dans la localité de Gikongoro, là où les réfugiés ne sont plus Tutsi mais Hutu.
- La patrouille a été accueillie par des centaines d'habitants au bord des routes, répétant consciencieusement des slogans en l'honneur de la France. Considérés comme des libérateurs, ils ont pu remplir à bien leur mission. Puis ils sont retournés à la frontière zaïroise.
- Progressivement le dispositif français se met en place : 1 300 militaires sont déjà arrivés à Goma ou à Bukavu, les deux bases arrières de l'opération Turquoise. Le déploiement complet, 2 500 hommes, sera achevé d'ici la fin de la semaine. En attendant, les rotations d'appareils apportant hommes et matériels se poursuivent.
- Le but de la mission est toujours strictement humanitaire : il s'agit de repérer les camps de réfugiés et de protéger la population. Aujourd'hui une unité française doit évacuer la zone de Kibuye, une quarantaine de religieuses menacées par les milices.
- À Kigali les bombardements continuent. L'hôpital de la Croix-Rouge a été touché hier [27 juin], cinq personnes ont été tuées. Cet hôpital est situé en plein milieu de la zone de combats entre les forces gouvernementales et les rebelles du Front patriotique rwandais.
- Le capitaine Barril serait en possession de la boîte noire de l'avion du Président rwandais abattu le 6 avril dernier. C'est cette mort du Président rwandais qui avait entraîné les massacres.
- Boîte noire ou pas boîte noire ? L'énigme se complique. Hier [27 juin] le capitaine Barril dit détenir cette pièce capitale de l'avion présidentiel rwandais abattu le 6 avril dernier.
- Coup de théâtre : les services de maintenance de Dassault affirment n'avoir jamais vu de boîte noire à bord de l'appareil, ce type d'équipement n'étant pas obligatoire pour les avions d'affaires.
- Dans l'article du Monde, l'ancien chef du GIGN décrit l'enregistreur de conversations comme une boîte de métal noire au format d'un livre de poche. Mais selon Dassault, un tel appareil est en général orange et de la taille d'une grosse boîte à chaussures. Problème.
- Percer le mystère d'une hypothétique boîte noire serait décisif pour savoir qui de l'armée ou du Front patriotique rwandais a tiré sur le Falcon et provoqué la mort des Présidents du Burundi et du Rwanda. La clé de l'énigme est dans les mains du capitaine Barril. Il a promis de remettre cette boîte et d'autres documents à l'aviation civile.