Soustitre
Le ministre français de la Santé, Philippe Douste-Blazy, se trouve en ce moment au Burundi et en Tanzanie.
Résumé
- À l'étranger au Rwanda, les combats à Kigali et dans d'autres régions du pays entraînent un nouvel exode massif des habitants. Les bilans sont de plus en plus douloureux.
- 500 000 morts ! Sans compter les blessés. C'est le bilan des massacres avancé pour l'instant tant du côté des organisations humanitaires que du côté du Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU.
- Un bilan qui s'amplifie avec la poursuite de violents combats aujourd'hui à Kigali, la capitale du Rwanda, et dans d'autres régions. Les forces du Front patriotique rwandais, opposition armée tutsi, ont lancé depuis quelques jours une offensive à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Kigali, région où s'est réfugié le Gouvernement intérimaire. Ces combats auraient entraîné de nouveaux massacres.
- Ils ont aussi entraîné un nouvel exode massif de réfugiés dans le centre du pays. Là, les personnes déplacées se comptent par centaines de milliers selon le Comité international de la Croix-Rouge.
- Le ministre français de la Santé, Philippe Douste-Blazy, se trouve en ce moment au Burundi et en Tanzanie, États voisins du Rwanda. Il s'est notamment rendu aujourd'hui dans deux camps de réfugiés du nord du Burundi. Des réfugiés menacés par le choléra, la dysenterie, la typhoïde, l'hépatite. L'eau des cours d'eau, polluée notamment par les cadavres, est à l'origine de toutes ces maladies.