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Mise à jour :
5 juin 2024 Anglais

Ouverture demain [8 novembre] à Biarritz du 18ème sommet franco-africain. Le nouveau gouvernement de Kigali n'est pas convié

Fiche Numéro 34321

Numéro
34321
Auteur
Baechler, Isabelle
Date
7 novembre 1994
Amj
19941107
Heure
24:00:00
Fuseau horaire
CEST
Surtitre
Journal de 24 heures
Titre
Ouverture demain [8 novembre] à Biarritz du 18ème sommet franco-africain. Le nouveau gouvernement de Kigali n'est pas convié
Soustitre
Parallèlement se déroulera, également à Biarritz, une rencontre pour examiner notamment la politique africaine de la France.
Taille
22710 octets
Nb. pages
2
Source
Fonds d'archives
INA
Type
Transcription d'une émission de télévision
Langue
FR
Résumé
- Ouverture demain [8 novembre] à Biarritz du 18ème sommet franco-africain. 26 chefs d'État y seront attendus et 35 pays en tout y seront représentés.
- Parallèlement se déroulera, également à Biarritz, une rencontre entre des opposants de tous ces pays, des organisations humanitaires et des experts internationaux pour examiner notamment la politique africaine de la France.
- Au début il y a eu les massacres. Victimes : des Tutsi et des Hutu modérés. Coupable : le pouvoir qui était allié de la France. Le pouvoir qui faisait entraîner ses hommes par des militaires français.
- Très vite les parachutistes ont sauvé à Kigali les expatriés français et européens mais aussi quelques responsables du clan des massacreurs. Officiellement, il s'agissait ainsi d'assurer la sécurité de l'évacuation.
- Ils ont eu huit jours pour faire le ménage à l'ambassade et détruire les traces d'une coopération militaire encombrante qui sera dénoncée aussi à Biarritz. François-Xavier Verschave : "Il y a une douzaine d'organisations non gouvernementales. Et puis il y a la plupart des grands africanistes, des grands chercheurs, des gens comme Rony Brauman aussi, qui vont participer à une mise en examen pendant deux jours à Biarritz de la politique africaine de la France pour essayer de la ramener à la raison démocratique à laquelle elle a totalement échappé".
- Le nouveau gouvernement de Kigali n'est pas convié à Biarritz en effet. Pourtant les deux-tiers de ses membres sont des démocrates hutu qui ont risqué leur vie durant le régime précédent, qui ont combattu ou survécu au génocide.
- Or voilà quelques semaines qu'on parle avec complaisance d'exactions commises par le FPR pour justifier l'absence d'invitation à Biarritz. Comme s'il n'y avait pas eu de génocide.