L'amiral Lanxade est intrinséquement anti-tutsi comme le montre cette note qu'il envoyait au président de la République le
11 octobre 1990. Il est lié aux auteurs du génocide. Écrivant plus tard que, pendant l'opération Amaryllis,
« nous n'avions pas, alors, d'informations sur un début des massacres », il nie l'évidence afin d'écarter l'accusation de complicité avec ceux qui commençaient un génocide sous les yeux des militaires français.
Rappelons que cette stratégie de soutien indirect à ceux qui exécutaient un génocide a été formulée par le général Quesnot, chef d'état-major particulier à la présidence de la République, dans une note du
6 mai 1994 au Président Mitterrand et par le général Huchon, chef de la Mission militaire de coopération, dans ses entretiens avec le colonel rwandais Ephrem Rwabalinda du
9 au 13 mai 1994.